La transhumance en Oisans s’effectue tous les ans aux environs du 11 juin. Brebis et vaches du sud de la France profitent durant 4 mois des alpages et de l’herbe fraiche des montages. Nous avons rencontré Damien Blanchard-Gaillard, agriculteur qui réalise chaque année la transhumance avec ses aubracs.
Lundi : Damien Blanchard-Gaillard, agriculteur
Cela fait plus de 30 ans que la famille de Damien fait le trajet depuis Aubessagne dans les Hautes Alpes jusqu’aux alpages de la Quarlie au-dessus de Besse en Oisans. Ils réalisent la transhumance car on retrouve beaucoup d’alpages à brebis dans le 05. Ces derniers sont plus escarpés que les alpages à vaches comme à la Quarlie où le gazon est court et le terrain peu accidenté.
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Retour sur la transhumance en OisansBenjamin Bellet
Besse c’est une très belle montagne à vaches
Mardi : Damien Blanchard-Gaillard, agriculteur
Cette année, 70 aubracs ont fait le déplacement depuis Aubessagne. Lors de l’amontagnage, les agriculteurs font deux trajets en une journée pour monter l’ensemble du bétail. Ce dernier effectue la première partie en camion jusqu’à Besse en Oisans puis à pied jusqu’à l’alpage. À l’automne, le retour se fait en deux jours. La première journée permet de descendre les vaches. Elles dorment ensuite une nuit au-dessus de Besse puis le deuxième jour, deux trajets sont effectués pour rentrer les bêtes dans les Hautes Alpes.
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Retour sur la transhumance en OisansBenjamin Bellet
Direction Saint Sébastien, dernière étape avant les alpages pour le troupeau
Mercredi : Damien Blanchard-Gaillard, agriculteur
Lorsque le camion arrive pour partir en Oisans, les vaches savent qu’elles partent pour les alpages. En effet, les animaux ont de la mémoire et elles ont l’habitude de prendre leur quartier d’été à la Quarlie. Dans les alpages, les bêtes changent de comportement. Elles retrouvent un petit instant sauvage.
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Retour sur la transhumance en OisansBenjamin Bellet
Il y a une différence de comportement dès qu’on arrive la haut
Jeudi : Damien Blanchard-Gaillard, agriculteur
Durant l’été, un berger s’occupe des vaches et s’assure qu’elles vont bien. Lesagriculteurs des Hautes Alpes montent toutes les 3 semaines environ pour prendre de leurs nouvelles également. Ilfaut savoir que tout le troupeau ne monte pas. Les bêtes trop fragiles ou qui vont mettre bas durant l’été restent à la ferme. Cette année, en raison des chutes de neige du printemps, l’alpage est divisé et les vaches pourront accéder à la deuxième partie début juillet avec la nouvelle herbe.
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Retour sur la transhumance en OisansBenjamin Bellet
Nous à la maison, on en a encore une grosse dizaine
Vendredi : Damien Blanchard-Gaillard, agriculteur
Les agriculteurs font partie d’un groupement pastoral. C’est une association qui s’occupe de la partie administrative de la transhumance. Avant de monter dans les alpages avec les vaches, les éleveurs s’y rendent quelques semaines avant pour s’assurer qu’il ne reste plus de neige. Le camion pour effectuer le trajet est réservé 3 à 4 mois à l’avance et il difficile de retarder la date si les conditions ne sont pas bonnes. La transhumance permet à Damien et sa famille de faire les foins près de sa ferme et d’éviter que le troupeau mange l’herbe. Les récoltes permettent ensuite de nourrir les vaches durant l’hiver.
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Retour sur la transhumance en OisansBenjamin Bellet
Encore quelques mètres et le troupeau pourra profiter de l’herbe verte des Alpages de la Quarlie
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